VIE D’ACTEURS DU CONTRAT DE VILLE
« Le Tour de France,
3 500 km de sourires »
La parole est donnée aux acteurs du passage du Tour de France à Pontarlier, ville d’arrivée de la 20e étape. Cet événement fédérateur, retransmis dans plus de 190 pays, est une mise en lumière pour la ville et le territoire. Il est synonyme de beaucoup d’émotions pour ces 6 acteurs du Tour de France.
Christine BOUQUIN
4 questions à Christine
Votre implication dans le passage du Tour ?
Si le Tour de France fait étape à Pontarlier, c’est parce que le Département du Doubs et la Ville ont porté cette candidature ensemble, avec la même volonté et la même énergie. Nous nous mobilisons aux côtés des communes pour offrir aux habitants ce grand moment festif et populaire. C’est un événement que nous aimons profondément.
Que représente pour vous son passage à Pontarlier ?
Un immense moment de joie partagée ! Le Tour de France, c’est une formidable vitrine pour notre territoire, nos paysages, notre identité. C’est aussi un événement rare par son ampleur, totalement gratuit, ouvert à tous. Pontarlier a déjà vécu de belles pages de l’histoire du Tour, et cette nouvelle étape y ajoutera une belle ligne.
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
Je n’ai pas un souvenir, j’en ai mille ! Des visages d’enfants émerveillés, des familles rassemblées, des routes décorées, une ferveur populaire unique… Mais je dois dire que le passage du Tour de France Femmes l’an dernier m’a profondément marquée, avec la victoire de Cédrine Kerbaol – première Française à lever les bras sur une étape. Un moment d’émotion et de fierté !
Un mot pour les Pontissaliens ?
Profitez pleinement de ce moment unique ! Sortez vos drapeaux, vos vélos, vos sourires ! Le Doubs aime le Tour, et le Tour le lui rend bien. Soyons fiers, accueillants, et montrons une fois encore que notre territoire, Terre de vélo, a le cœur grand ouvert.
Philippe JEANMONNOT
4 questions à Philippe
Votre implication dans le passage du Tour ?
Nous préparons des animations au centre-ville avec les commerçants pour capter le public présent et l’occuper en attendant les coureurs. Les vitrines des magasins seront, elles aussi, aux couleurs du Tour de France.
Que représente pour vous le passage du Tour de France à Pontarlier ?
Je suis sportif, je fais du vélo, pour moi c’est un événement ! C’est aussi une belle valorisation du territoire, de la ville, cela va ramener beaucoup de visiteurs. En plus, le Tour arrive au centre-ville, c’est sympa pour l’image de Pontarlier.
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
En 1985, j’avais 19 ans, je me souviens de l’endroit exact où j’étais placé pour voir passer le Tour qui arrivait au Larmont, j’étais dans le passage juste avant le fort Catinat. À l’époque, il y avait un coureur Mortuacien, Joël Pelier, qui faisait partie d’une équipe et qui avait dit : « je vais essayer de gagner là-haut » et il s’était échappé en bas. Et puis c’était l’épopée Bernard Hinault. C’est un souvenir fort dont je me souviens parfaitement. Et l’arrivée du Tour en 2001, on ne s’en souvient pas pour les mêmes raisons ! Il faisait un temps glacial et il pleuvait, l’arrivée était en zone industrielle, cela avait moins de charme.
Un mot pour les Pontissaliens ?
Que tout le monde profite de la fête et fasse vivre le cœur de ville !
Philippe BESSON
Adjoint au Maire de Pontarlier
en charge des Sports et de la Vie associative
4 questions à Philippe
Votre implication dans le passage du Tour ?
Mon rôle est d’accompagner tout le travail d’équipe qui est mené entre le service des Sports, A.S.O. et le conseil départemental. Sous l’autorité de Monsieur le Maire, je suis un peu le référent du dossier Tour de France.
Que représente pour vous son passage à Pontarlier ?
Pour moi, c’est plus qu’un rêve d’enfant, je compare ça à un enfant qui ouvre son premier cadeau de Noël. Pour l’arrivée au Larmont, je n’étais pas à Pontarlier, je l’ai donc vu sur mon poste de télévision mais pas en direct, d’où mon excitation pour cette étape cette année.
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
L’année 2016, c’est l’étape qui monte au Ventoux. C’est la 12e étape si je me souviens bien. C’est l’accident où Chris Froome, après avoir cassé son vélo, continue la course en courant dans le Ventoux. C’était hallucinant et tout le monde se posait la question, est-ce qu’il a le droit ? Et en fait oui, on a le droit de continuer en courant. La seule chose obligatoire est de franchir la ligne d’arrivée sur un vélo. Et c’est vrai que l’on était tous scotchés à l’écran. En tout cas pour moi, c’est un souvenir qui m’a vraiment marqué.
Un mot pour les Pontissaliens ?
Je les invite à se joindre à la fête, car le Tour est aussi une fête populaire, gratuite, accessible à tous. Venez voir cette course car cela n’arrive pas tous les ans, on a attendu plus de 15 ans pour avoir à nouveau le Tour à Pontarlier donc n’hésitez pas ! La ville et la course seront accessibles à tous !
Florence MAIRE
4 questions à Florence
Votre implication dans le passage du Tour ?
Très heureuse que le Tour passe par Pontarlier, je suis ravie de pouvoir soutenir Patrick Genre et Philippe Besson ainsi que les équipes de la Ville et du Département. J’ai participé aux réunions de préparation pour médiatiser l’arrivée du Tour en partageant mon expérience pour organiser au mieux cet événement. Je remercie vivement Patrick Genre de m’avoir conviée aux festivités précédant le Tour, le J-100 et le championnat de Tarot, qui avaient lieu le week-end de Pâques. Étant aussi une joueuse de cartes, c’est avec plaisir que j’y ai participé.
Que représente pour vous le passage du Tour à Pontarlier ?
Mon père est un des deux fondateurs des « Cycles MERVIL » dont les vélos ont été présents sur le Tour de France 1950 et dans les pelotons professionnels de 1948 à 1952. Il y a d’ailleurs une rue à Pontarlier et c’est avec une grande fierté que j’apprends que les cycles Mervil seront à l’honneur au Musée pour une exposition. Je suis ravie que Pontarlier accueille de nouveau le Tour. J’ai fait des rencontres fantastiques tout au long de ma carrière, notamment Jean-Claude Killy, co-président du comité d’organisation des JO d’Albertville, Jean-Marie Leblanc puis Christian Prudhomme.
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
En 2001, l’extraordinaire échappée de Pontarlier, la plus longue échappée ! Cela m’avait d’autant plus émue du fait d’être dans ma ville. Et puis l’arrivée à Malbuisson au lac Saint-Point en 1994, où toute ma famille était présente.
Un mot pour les Pontissaliens ?
Le Tour sera un grand succès. Je souhaite qu’il y ait encore beaucoup de suspense ! Fêtez-le avec de grands sourires, tous aux couleurs du Tour en bord de route et aux fenêtres ! Pendant 31 ans de Tour de France, c’est toujours magnifique de voir les gens avec des pancartes, déguisés, ce sont eux les acteurs de la fête. Comme dirait Christian Prudhomme, le Tour c’est 3500 km de sourires !
Christian PRUDHOMME
4 questions à Christian
Quel est votre parcours professionnel ?
Étant enfant, je suivais le Tour avec passion avec mon père et mon frère, dans le journal, à la radio et en regardant les 15 derniers kilomètres en noir et blanc à la télé ! C’est là que j’ai eu envie de devenir journaliste et de commenter le Tour de France. J’ai d’abord travaillé à Europe 1 puis pour France Télévisions. Alors rédacteur en chef des Sports de France 2 et commentateur du Tour, Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour, et Patrice Clerc, directeur d’A.S.O, m’ont demandé de les rejoindre pour assurer la relève le jour où Jean-Marie prendrait sa retraite, et c’est arrivé en 2007.
Que représente pour vous le passage du Tour à Pontarlier ?
L’image qui me vient, c’était en 2001, une échappée fleuve, parce qu’elle avait pris une demi-heure d’avance, ce qui est extrêmement rare et aussi parce qu’il a plu tout le temps ! Mais c’est surtout l’aventure du Français maillot jaune, François Simon. Pontarlier a aussi été ville départ en 2009. Et aujourd’hui c’est le retour du Tour 2025 dans le 25 !
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
J’ai des souvenirs d’enfance liés aux champions qui m’ont fait rêver et aimer le Tour : Raymond Poulidor, Eddy Merckx, Bernard Thévenet et Bernard Hinault. En tant que Directeur, j’ai un souvenir de l’organisation de l’arrivée au col du Galibier en 2011, avec une longue échappée, une étape sportivement haletante pour l’arrivée la plus haute de l’histoire du Tour : 2 642 m. Une fierté commune avec tous ceux qui travaillent dans l’ombre d’avoir réussi sans accroc !
Un mot pour les Pontissaliens ?
Un grand merci au conseil départemental et municipal de nous accueillir. Merci pour ce magnifique Tour du Doubs, ces courses font rayonner le cyclisme. Je dirais aux Pontissaliens : profitez-en ! Des images de Pontarlier et du Doubs vont être retransmises dans 190 pays, c’est l’occasion de montrer le meilleur de soi-même, de son terroir, le Tour c’est 3 500 km de sourires !
Alexandre PASTEUR
pour le Tour de France
4 questions à Alexandre
Votre implication dans le passage du Tour ?
Je commente le Tour de France sur France Télévisions dans son intégralité, je fais ça depuis 2011, d’abord à Eurosport et depuis 2017 à France TV. Je suis le commentateur principal mais je ne suis pas seul à l’antenne, j’ai 2 consultants, un historien patrimonial pour faire découvrir les villes et villages et deux envoyés spéciaux sur les motos. Je suis le chef d’orchestre.
Que représente pour vous le passage du Tour de France à Pontarlier ?
Beaucoup d’émotions car Pontarlier, c’est ma ville, je suis né à Besançon mais j’ai grandi à Pontarlier jusqu’à ce que je parte faire mes études, ma famille habite ici. J’ai su en amont que le Tour passait par ici, j’ai dû garder le secret mais j’avais très envie d’appeler Patrick Genre et de lui dire. Ce sera le Tour de France de mes rêves.
Avez-vous un souvenir marquant du Tour ?
En 1985, j’avais 14 ans, l’arrivée était au Larmont, c’était la première fois que j’avais l’occasion de le voir. On s’était dit avec mon frère qu’on allait bien sûr voir l’arrivée et, au dernier moment, je suis resté chez moi par peur de manquer quelque chose, j’ai préféré le regarder à la télévision pour tout voir de l’étape ! Autre souvenir, 2001, j’étais journaliste, je n’étais pas à Pontarlier mais je me souviens de cette arrivée, il pleuvait et il faisait 7 degrés, les hélicos n’avaient même pas pu décoller à cause du mauvais temps !
Un mot pour les Pontissaliens ?
J’espère qu’ils seront nombreux car le Tour, c’est un événement unique qui met en lumière les petites villes comme Pontarlier. Comptez sur moi pour mettre en valeur notre belle ville et notre région et j’espère que je serai à la hauteur de ce rendez-vous que je me suis fixé avec ma ville car ça va être un moment très important de ma carrière.