VIE DE volontaire

« Volontaire aux élections, mon engagement citoyen »

La parole est donnée à celles et ceux qui, lors d’élections, se portent volontaires pour assister les présidents de bureaux de vote ou pour participer au dépouillement. Et si, vous aussi, vous participiez ?

© Laurent Saillard

Brigitte

Avant tout des rencontres

Il faut bien prendre conscience que c’est très peu de temps dans une vie mais que ça aide énormément la collectivité et le système démocratique. Et comme je l’ai déjà dit, on a la chance de rencontrer beaucoup de personnes.

Je suis retraitée depuis un an, j’ai terminé ma carrière à Besançon, à la Direction Départementale des Territoires.

3 questions à Brigitte

Votre rôle ?

J’occupe le rôle d’assesseur : soit on vérifie l’identité des votants soit on s’occupe des changements d’adresses, des procurations, etc. À la fin, on compte les enveloppes.

Depuis quand ?

J’ai commencé à être assesseur à l’âge de 20 ans. J’ai toujours aimé l’ambiance des bureaux et fait mon travail correctement dans la bonne humeur. En 1983 j’ai été élue municipale, j’ai donc pu être présidente de bureau. J’ai ainsi expérimenté plusieurs rôles.

Vos motifs d’engagement ?

Ce qui me motive c’est avant tout le civisme. Je me sens utile à la collectivité. En plus, pour moi qui reviens sur Pontarlier, cela me permet de revoir du monde.

© Laurent Saillard

Claudine

Un super moment

On s’investit pour sa ville. Et puis on discute avec les autres scrutateurs, c’est toujours intéressant. Parfois les bulletins nuls font sourire car certains ont beaucoup d’imagination et d’humour !

Je suis commerçante.

3 questions à Claudine

Votre rôle ?

Je suis scrutatrice. Jusqu’à présent j’étais convoquée et assignée à une table de 4 personnes, en principe dans mon bureau de vote. On nous donne les enveloppes que l’on ouvre, on les compte et on note les résultats.

Depuis quand ?

Depuis toujours, depuis que j’ai l’âge de voter, je suis présente à toutes les élections à Pontarlier.

Vos motifs d’engagement ?

Quand j’étais jeune, je me demandais comment cela se passait et j’avais envie de connaître les résultats avant tout le monde, surtout que l’on est assigné en général là où on vote donc on connaît les résultats du quartier. J’ai bien aimé alors je suis retournée à chaque élection.
Avant, les gens se déplaçaient au bureau principal pour connaître les résultats, il y avait du monde on faisait des rencontres, on parlait politique. Maintenant il manque de volontaires mais heureusement il y a quelques jeunes qui sont venus en avril nous prêter main-forte ; ils ont adoré et reviendront !

© Laurent Saillard

Alain

Un devoir citoyen

On participe à la vie publique ; pour moi c’est avant tout un devoir. On assiste à des moments clés de la vie politique. C’est d’autant plus intéressant quand les scrutins sont locaux : municipaux, législatifs, etc.

Je suis retraité depuis plus d’une dizaine d’années. J’étais agent d’entretien dans une clinique de la ville. Une carrière longue de plus de 30 ans. Je fais partie de plusieurs associations.

3 questions à Alain

Votre rôle ?

Je suis assesseur. On tient le bureau avec le président et le secrétaire. Nous sommes deux assesseurs ; nous vérifions l’identité du votant qui va ensuite émarger. On assiste ensuite le président au dépouillement.

Depuis quand ?

Je suis engagé depuis une quarantaine d’années, dès les années 70. J’en ai peut-être manqué quelques-unes mais très peu. La première fois, c’était pour un scrutin cantonal. Une de mes connaissances se présentait et m’a proposé de tenir le rôle d’assesseur. Je me porte volontaire pour chaque scrutin et je serais déçu de ne pas être retenu.

Vos motifs d’engagement ?

Ce qui m’intéresse, c’est qu’on voit beaucoup de monde, de son quartier principalement. Ce qui est attirant c’est aussi de voir l’évolution du vote tout au long de la journée.

© Laurent Saillard

Bastien

Une expérience conviviale

Au contact des personnes, on découvre comment une élection se déroule et c’est rendre un service citoyen. Il faut essayer une fois dans sa vie d’électeur. Le petit plus, c’est les croissants et le café qui sont offerts !

Je suis franco-suisse, je vis à Pontarlier depuis 4 ans et je travaille dans le milieu hospitalier.

3 questions à Bastien

Votre rôle ?

J’étais assesseur. Cela consiste à contrôler l’identité des électeurs, s’ils sont dans le bon bureau de vote, contrôler les procurations. On en profite aussi pour remettre les cartes électorales qui n’ont pas été délivrées
en raison d’une mauvaise adresse. On met alors à jour les coordonnées.

Depuis quand ?

J’ai participé à deux élections, l’année dernière les élections régionales et départementales, et puis cette dernière élection présidentielle.

Vos motifs d’engagement ?

La Ville recherchait des assesseurs. Je me suis dit pourquoi ne pas essayer. J’ai aimé ma première expérience mais c’était plutôt calme. La fréquentation était moindre, si l’on compare à cette élection présidentielle pour laquelle il y avait presque toujours une file d’attente. On essaie d’être rapide mais quand il faut vérifier les adresses ou les procurations cela prend du temps. L’année dernière nous étions encore en plein covid et pour moi c’était une manière de rendre service autrement et de sortir de mon quotidien.

© Laurent Saillard

Mariluz

Connaître les élections de l’intérieur

C’est intéressant en tant que citoyen de voir comment cela se passe de l’intérieur ! Toute expérience est bonne à prendre, et, travaillant dans une mairie, je ne me voyais pas ne pas saisir l’occasion.
Je suis étudiante en communication et apprentie depuis un an dans un service communication de mairie.

3 questions à Mariluz

Votre rôle ?

J’assumais le rôle de secrétaire qui vérifiait la présence des électeurs sur la liste et les faisait signer une fois qu’ils avaient voté. À 19h, le bureau de vote ferme et c’est là que tout se joue. Les secrétaires comptent les signatures. Ensuite le nombre d’enveloppes est compté. Les deux chiffres doivent correspondre. Puis le procès-verbal est rempli, on nous rapporte les enveloppes par paquets de 100 et nous notons le nombre de bulletins nuls, blancs, puis les votes. On communique ensuite les résultats au bureau central.

Depuis quand ?

J’ai participé à ma première élection en avril dernier.

Vos motifs d’engagement ?

J’étais curieuse de voir comment est organisé un bureau de vote. Je recommencerai aux élections législatives en juin.
C’est un peu stressant la première fois surtout que l’affluence était importante mais pas insurmontable. Il faut veiller à ce que la personne signe dans la bonne case, ça paraît simple mais quand il y a du monde, on essaie de faire vite et il ne faut pas se tromper !

© Laurent Saillard

Danielle

Un agréable instant

C’est convivial car on crée du lien. Je pense qu’il faut s’engager de bon cœur. Il ne faut pas prendre cela comme une contrainte mais plutôt comme un bon moment. Les gens ne doivent pas être effrayés à l’idée de tenir un bureau, tout le monde en est capable. D’ailleurs, si vous avez peur de devoir parler de politique dans les bureaux, sachez que, paradoxalement, ce ne sont pas nos sujets de discussion !

Je suis mère au foyer depuis quelques années. J’ai fait partie de plusieurs associations durant ma vie. J’aime les autres, j’adore discuter avec eux.

3 questions à Danielle

Votre rôle ?

Je suis assesseur donc, avec l’aide du président, nous sommes en charge de vérifier que les électeurs respectent le droit électoral et que tout se passe correctement.

Depuis quand ?

J’ai commencé par être scrutatrice il y a maintenant plus de 10 ans. J’avais été sollicitée par un conseiller municipal. Depuis 4 ou 5 ans, je suis maintenant assesseur.

Vos motifs d’engagement ?

À mon sens, c’est un acte citoyen. C’est important pour moi de participer à la vie démocratique de la cité et de l’État. On découvre également comment fonctionne une élection et c’est très intéressant. Le rôle de l’assesseur l’est particulièrement, on découvre vraiment le déroulé d’une élection avec ses règles. Ce qui m’anime le plus c’est d’aider ma municipalité.
Cela me permet de rencontrer de nouvelles personnes, de m’ouvrir de nouveaux horizons. De manière générale cela m’apporte de la satisfaction.